Al-Idhâh (dans le Fiqh hanbalite)
الإيضاح (في الفقه الحنبلي)

الإيضاح (في الفقه الحنبلي)

Al-Idhāẖ (dans le Fiqh hanbalite)

أبو الفرج عبد الواحد بن محمد الشيرازي المقدسي (ت: ٤٨٦ هـ)

تحقيق: يوسف بن محمد مروان الأوزبكي المقدسي

Abū al-Faraj ʿAbd al-Wāẖid ibn Muẖammad al-Shīrāzī al-Maqdisī (m. 486 H)
Texte établi par: Yūsuf ibn Muẖammad Marwān al-Ūzbākī al-Maqdisī

Ce livre est un texte publié pour la première fois, en se basant sur une précieuse copie de Jérusalem, tirée des trésors de la noble Mosquée al-Aqs̱ā, - qu’Allah la libère de toute captivité et la restitue aux mains des musulmans -. Le livre est un texte juridique qui suit le rite hanbalite, comprenant des preuves sur certaines questions et signalant les divergences avec le rite shafi'ite sur certaines questions majeures. Il aborde également les divergences dans les narrations concernant les questions complexes. L'auteur explique également certains passages dans le livre.
Ce texte est le premier texte juridique hanbalite abrégé qui est apparu dans la région du Shām. Il était considéré comme une référence principale pour les étudiants à la fin du Ve et au début du VIe siècle de l'hégire, avant l'apparition des ouvrages d'al-Muwaffaq ibn Qudāmah al-Maqdisī (m : 620 H).
Les hanbalites ont bénéficié de ce livre dans leurs propres écrits, tels que "al-Muwaffaq ibn Qudāmah" (m : 620 H), "Ibn Mufliẖ" (m : 763 H), "Ibn Rajab al-H̱anbalī" (m : 795 H), "ʿAlāʾ ad-Dīn al-Mardāwī" (m : 885 H) et d'autres. Ce livre a joué un rôle important dans l'établissement des préférences juridiques au sein de l'école hanbalite.
Il a été écrit par "Le Cheikh de l'Islam de son époque", Abū al-Faraj al-Maqdisī (m : 486 H), élève du juge Abū Yaʿlā ibn al-Farrāʾ, que Dieu lui fasse miséricorde. Il est le premier auteur originaire du Shām à être publié dans l'école hanbalite.

Biographie de l’auteur :
L'auteur est 'Abd al-Wāhid ibn Muhammad ibn 'Ali al-Shīrāzī puis al-Maqdisī et al-Dimashqī, connu sous le nom d'Abū al-Faraj al-Anṣārī, était le cheikh du Shām de son époque. Il est né à Shīrāz et a étudié le fiqh à Bagdad auprès du juge Abū Yaʿlā pendant un certain temps. Il s'est ensuite rendu au Shām et s'est installé à Jérusalem, où il a diffusé le rite de l'Imam Aẖmad. Il s'est ensuite installé à Damas, où il a également propagé cette école juridique, formant ainsi de nombreux disciples. Il fut le premier à diffuser la doctrine hanbalite au Shām.
Ibn Rajab al-H̱anbalī a dit : "Il était un imam, expert en fiqh et en fondements, strict dans la pratique de la Sunna, détaché des biens matériels, adorateur dévoué, doté de vertus et de miracles. Il était respecté par les habitants de Damas" (Dhayl Ṭabaqāt al-Ḥanābila, 1/157).
Abū al-H̱usayn ibn Abī Yaʿlā a déclaré : "J'ai accompagné le père bienheureux, fils d'al-Furā', depuis l'âge de neuf ou quarante ans. J'ai assisté à ses sessions pendant plusieurs années. J'ai transcrit certaines de ses paroles sur les fondements et les branches du fiqh. J'ai copié et recopié certains de ses ouvrages. Il a voyagé en Irak et au Sham et a été suivi par des disciples, des adeptes, des étudiants et des jeunes hommes. Il a manifesté des miracles apparents et des événements étonnants avec les Ash'arites. Il a brillé par son argumentation dans les cercles des sultans du Shām" (Ṭabaqāt al-Ḥanābila, 2/248).
Il a également été dit : "Abū al-Faraj était un défenseur de notre croyance, il diffusait la doctrine en se débarrassant des interprétations des attributs divins. Il était doté de bénédictions et de miracles apparents." Le cheikh al-Muwaffaq ibn Qudāmah a déclaré : "Nous avons tous bénéficié des bénédictions du cheikh Abū al-Faraj" (Siyar A'lam al-Nubalā', 19/52).
Parmi ses écrits qui soutiennent la doctrine des gens de la Sunna, on compte : "Al-Iḍāḥ", "Al-Tabṣirah fī Uṣūl al-Dīn 'alā Madhhab al-Imam Aḥmad ibn Ḥanbal", "Mukhtaṣar fī al-Ḥudūd", "Fī Uṣūl al-Fiqh", "Juz' fīhi Imtiḥān al-Sunni min al-Bid'ī", "Al-Mubhaj" dans le fiqh hanbalite. Il est également dit qu'il a écrit un ouvrage intitulé "Al-Jawāhir" sur l'exégèse du Coran en trente volumes.
Il est décédé en 486 H et a laissé une descendance bénie d'érudits connue sous le nom de "Bayt Ibn al-Hanbali".